Micki + Maude le 17 décembre

L'an dernier, nous passions That's Life, un des grands films tardifs de Blake Edwards, le réalisateur génial de La Party, La panthère rose ou Breakfast at Tiffany's.

Dans la même veine - pour faire vite : le burlesque appliqué à la crise du couple, avec en sus un penchant mélodramatique -, et réalisé deux ans avant, en ...1984, Micki and Maude met en scène Dudley Moore en mari velléitaire, aux prises avec deux épouses, chacune ignorant l'existance de l'autre...

Trailer : http://www.youtube.com/watch?v=mIXZHeU-_pc

Le film étant d'une rareté seulement équivalente à sa beauté, il est impératif de le voir. L'occasion ne se représentera pas de sitôt.

Ca se passe, comme toujours, au Studio des Ursulines (10 rue des Ursulines dans le 5e), à 20h30, et ne coûte que la modique somme de 6€.

La projection sera suivie d'un débat.

Deux en un (Stuck on you) des Frères Farrelly

Rendez-vous jeudi 19/11 au Thursday Night Live pour voir

Stuck on You a.k.a. Deux en un, le plus beau film - comme j'y vais - des frères Farrelly. Et bien plus encore.

Deux frères (Matt Damon et Gregg Kinear) : l'un veut tenter sa chance à Hollywood, l'autre resterait bien toute sa vie à Martha's Vineyard, Massachussetts, comme cuistot dans un fast-food. Le hic ? Ils sont siamois, donc condamnés à rester ensemble. L'idée de génie des Farrelly ? Précisément de ne jamais traiter leur handicap comme une condamnation.

Disons le tout net : Deux en uns est LE chef d'oeuvre de la comédie américaine contemporaine, en plus d'être un des plus beaux films sur la fraternité (et la monstruosité, grand sujet des Farrelly).

Si vous ne l'avez jamais vu en salle, c'est inratable ; dans le cas contraire... c'est inratable aussi.

JEUDI 19 NOVEMBRE

STUDIO DES URSULINES

20h30 5€

Le film sera précédé d'une présentation et suivi d'un débat, comme d'habitude.

A jeudi,

Viens nombreux !

Ghost Town (La ville fantôme) de David Koepp

Le jeudi 22 octobre, Thursday Night Live revient, bien décidé à soigner votre sourire engourdi par ces trois mois de vacance.

Pour initier cette deuxième saison du ciné-club de comédies américaines, rares ou inédites en salle, nous avons choisi Ricky Gervais et sa merveilleuse Ville Fantôme (Ghost Town). Un film de David Koepp (avec également Greg Kinnear et Tea Leoni), sorti sur quelques écrans en mars et sorti de l'affiche une semaine après...

Ricky Gervais, pour ceux qui ne le connaissent pas, est ce comique anglais célèbre pour avoir crée The Office UK, puis Extras (une série sur les figurants...). Son humour british et évidemment féroce s'allie ici avec le style élégant et classique de David Koepp (scénariste de De Palma et Spielberg) pour donner une comédie sentimentale irrésistible, sorte de remake bidonnant de Ghost mâtiné de Capra, avec une pointe d'absurdité à la Groundhog Day.

Pour vous en convaincre si besoin est : Les Inrocks, Chronicart, Fluctuat

Ca se passe, comme l'an dernier, au Studio des Ursulines, 10 rue des Ursulines dans le 5e (metro Luxembourg), c'est à 20h30, et ce sera comme ça tous les troisièmes jeudi du mois.

En espérant vous voir nombreux.

20 minutes

Ca reprend à la rentrée !

Je vous tiendrai au courant de la programmation fin aout début septembre.

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La nuit de la comédie US au Champo

crédit photo : Ecrans.fr

Je présente ce soir au Champo la nuit du cinéma US au Champo (rue Champolion, Paris 5e) dans le cadre du festival Paris Cinéma.

Merci à Alexandre Hervaud d'Ecrans.fr pour son article

The Anchorman : la dernière du Thursday Night Live 2009

Ce jeudi, pour la dernière séance de l'année du Thursday Night Live, c'est un must absolu de la comédie américaine, un des films les plus drôles qui soient (je le dis souvent, mais là c'est balaise), le premier chef d'oeuvre ayant scellé l'alliance entre Judd Apatow et Will Ferrell en 2004 : THE ANCHORMAN, THE LEGEND OF RON BURGUNDY

WILL FERRELL y joue un "présentateur vedette" (c'est le titre choisi pour la VF) d'une petite chaine de télé locale dans les 70's. Assisté d'une équipe de bras cassés (dont Steve Carrell, sidérant), il tente de défendre sa place contre une nouvelle journaliste bénéficiant les faveurs de la direction.

Super Nacho de Jared Hess

Après une pause au mois d'avril, le TNL revient en mai, mais un peu chamboulé : pour cause de festival de Cannes, la séance est avancée au MARDI 12 MAI. Exceptionnellement, ce ne sera donc pas un Thursday mais un Tuesday Night Live.

Le film est NACHO LIBRE (SUPER NACHO en VF). Nacho (Jack Black) est un orphelin élevé par des moines, au Mexique, devenu chef cuisto, mais incapable de préparer un repas correct faute d'ingrédients de qualité. Pour y remédier, il a besoin d'argent, et se lance par conséquent dans la luche libre, le fameux catch mexicain !

Il s'agit d'un des plus beaux rôles de Jack Black, un des piliers actuels de la comédie américaine (Rock Academy, L'amour XXL...), dont le burlesque potelé est admirablement servi par l'humour slow-burn et surréaliste de Jared Hess (Napoleon Dynamite). On en reparlera lors du coutumier débat de fin de projo, avec Patrice Blouin, un ancien des Cahiers et des Inrocks.

LE TNL sur Fluctuat !

L'original ici

"Amoureux orphelins de la comédie américaine, lassés par la paresse des distributeurs, écoeurés par la réputation dont pâtissent encore des films qui vous semblent pourtant drôles, fins, intelligents, Thursday Night Live s'adresse à vous.", peut-on lire sur le blog de cette étonnante confrérie, le Thursday Night Live donc, un ciné-club qui déterre chaque troisième jeudi du mois sa petite pépite burlesque, et la projette au Studio des Ursulines (Paris, Ve), devant une cinquantaine de personnes. Des films où l'on trouve des acteurs hilarants comme Will Ferrell (Semi-Pro), Steve Carell(40 ans, toujours puceau) ou Owen Wilson (A bord du Darjeeling Limited), issus ou non du fameux "frat pack" (photo ci-dessous), cette génération de comédiens découverts au Saturday Night Live, à la fin des 1990's.

A l'initiative de Jacky Goldberg, journaliste aux Inrocks, les amateurs ont pu découvrir des raretés comme A Night at the Roxbury ("le film qui a révélé Will Ferrell"), Osmosis Jones (film méconnu des frères Farrelly avec Bill Murray) ou Old School ("Back to school (retour à la fac))", le film qui a lancé le "Frat Pack", avec Vince Vaughn, Will Ferrell, Luke Wilson et Jack Black). Mais aussi revoir en salle l'étonnant Disjoncté de Ben Stiller, avec un Jim Carrey au sommet.

Lors du débat qui a suivi la projection de Disjoncté par exemple - parce qu'après le rire gras, il y a toujours un débat, parfois plus intéressant que la bobine d'ailleurs ! - des jeunes spectateurs visiblement moins enthousiastes que le spécialiste mondial du film (Jean-François Rauger, programmateur à la Cinémathèque et critique au Monde) ont fait dévier la discussion vers la question des modes d'accès à la culture selon les générations, Internet versus les livres...On a alors pu entendre des théories extraordinaires comme la désormais anthologique "clitorisation de Mme Bovary chez Ben Stiller", vous avez bien lu. La papote se poursuit parfois dehors, devant la salle ou autour d'une bière, et le cercle (pas uniquement masculin, si si on vous assure) s'élargit peu à peu.

Jeudi 19 mars, à 20h30, le "TNL" propose aux retardataires une bonne entrée en matière, avec That's Life! du grand Blake Edwards (avec Jack Lemmon et Julie Andrews), un film rarissime par l'une des influences majeures de la génération Judd Apatow, auteur de classiques comme La Panthère Rose, Diamants sur canapé ou The Party. Avis aux gens qui aiment rire au cinéma - ça devrait faire du monde... En tout cas nous, on y sera !

Eric Vernay

That's life ! de Blake Edwards

Film exceptionnel et première incursion dans les années 80 pour cette 5e édition du Thursday Night Live : THAT'S LIFE ! de Blake Edwards.

Réalisé en 1986, alors que le réalisateur génial de Breakfast at Tiffany's, The Party ou La panthère rose est entré dans la dernière phase de sa carrière, That's life ! est un film sur le couple et la vieillesse, la maladie et la mort, où les saillies burlesques de Jack Lemmon perturbent allègrement le drame et la force morale de Julie Andrews fait tenir ensemble des scènes très contrastées.

Particulièrement rare sur les écrans, et par conséquent immanquable (je dis souvent ça, mais là j'insiste), le film sera, comme toujours, suivi d'un débat.

Super article dans Télérama Sortir

Osmosis Jones

Ce mois-ci au Thursday Night Live, un film particulièrement méconnu, pourtant réalisé par les plus grands auteurs de comédie contemporains : OSMOSIS JONES des frères Farrelly.

Situé entre deux films très théoriques (Fous d'Irène et L'amour extra-large) OSMOSIS JONES a la réputation d'être un film mineur. Mais s'il l'est, c'est par défaut, essentiellement parce qu'on a du mal à le cerner dans une filmographie extrêmement cohérente. Il s'agit en effet d'un dessin animé entrecoupé de scènes réelles, jouées par l'immense Bill Murray, et c'est sans doute ce caractère hybride qui condamna commercialement le film à sa sortie en 2001.

Il s'agit pour résumer d'une sorte d'IL ETAIT UNE FOIS LA VIE dans le corps déréglé d'un gardien de zoo white trash (Murray) devant s'occuper de sa fille pour le week-end. On passe donc sans cesse de l'intérieur (élégant dessin animé et brillante satire politique) à l'extérieur (comédie très émouvante sur la figure paternelle), avec la certitude qu'on est de bout en bout dans un film des Farrelly.

Parce que le film est très rare sur les écrans, rendez-vous :

JEUDI 19 FEVRIER à 20H30 au STUDIO DES URSULINES (métro Luxembourg). Comme toujours, le film sera suivi d'un débat avec Julien Abadie, journaliste à Chronicart.

The Cable Guy

C'est THE CABLE GUY aka DISJONCTE qui sera à l'honneur de la troisième édition du Thursday Night Live, LE ciné-club de comédies US.

Réalisé par Ben Stiller en 1996, joué un par Jim Carrey au sommet de sa gloire, produit par Judd Apatow au début de sa carrière, et bourré de caméos (Owen Wilson, Jack Black), The cable guy est un jalon du genre, un film culte et immanquable pour tout amateur de comédie américaine. Outre son casting impressionnant (rétrospectivement), le film, qui raconte l'intrusion d'un installateur du cable zélé dans la vie d'un paisible architecte (Matthew Broderick), révèle la part sombre et inquiétante de la comédie et parvient, autant qu'à faire rire, à diffuser un malaise indescriptible.

La séance sera suivie d'un débat avec le journaliste du Monde et grand spécialiste du Cable Guy, Jean-François Rauger. A ne rater sous aucun prétexte, rien que pour ce débat, même si vous avez déjà vu le film.

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Le public resté nombreux pour le débat