"Génie du stand-up jouant à guichets fermés face à des foules de spectateurs hilares durant les 70’s. Plusieurs fois numéro un des charts avec ses albums de sketchs vendus par millions et dont les punchlines rentreront dans le langage commun. Héros du meilleur de la comédie américaine des années 80: Les Cadavres ne portent pas de costard, Trois Amigos, Un ticket pour deux, Le plus escroc des deux, Steve Martin est une star. Etrangement méconnu, mal connu ou mésestimé ici, il se traîne souvent une sale réputation. Celle du pire de sa filmo, les Treize à la douzaine ou autres remakes du Père de la mariée et de La panthère rose: triste genre de la comédie familiale patapouf qui ne lui ressemble pas et dans laquelle il s’est laissé enfermer.
Pile avant que sa carrière bascule vers cette pente décidément glissante et qu’il semble désormais incapable de remonter, Martin écrivait et tournait en 1991 dans L.A. Story de Mick Jackson, son chef d’œuvre. Une comédie romantique hallucinée et colorée en forme de grande déclaration d’amour à la Cité des anges, à moins que ça ne soit l’inverse. Un conte absurde, burlesque, sentimental, urbain, délirant, élégant, cosmique, sur une planète californienne où les frontières entre rêve et réalité sont définitivement brouillées. A Los Angeles, la fiction a contaminé le réel. Les choses les plus aberrantes ou surréalistes sont du quotidien; même les objets comme un panneau d’autoroute prend vie et communique pour aider Steve Martin à trouver la voie du cœur. Sinon le sens de la vie."
Jérôme Dittmar
Rarement visible, jamais montré, L.A. Story est à voir ou revoir sur grand écran sans hésitation. Ca se passe le 22 avril au Studio des Ursulines, 10 rue des Ursulines (métro Luxembourg), 6€ l'entrée et c'est à 20h45. Le film sera, comme toujours, suivi d'un débat, avec Jérôme Dittmar, critique cinéma à Fluctuat.net.
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